Ma tante nous prête sa VW. On prend la route. On rentre au village, à 40 km de là. Nous nous reposons, après avoir défait nos valises et enlevé les plastiques qui recouvrent le lit matrimonial et le canapé-lit. Mon père s’en va pour une première inspection. Il rentre inquiet: peu d’olives sur les arbres. L’inquiétude sera vite dissipée: les olives, pour la plupart, sont parterre. Elles sont tombées quelques jours auparavant. Le vent a soufflé très fort. Ce n’est pas grave, seulement un peu plus fatigant.
Dimanche, salutations d’usage, balade, moustiques. Et puis les chiens, dont j’ai une peur bleue, qui sont partout. Cave canem. Je pense à mon séjour de trois mois, l’année prochaine. Comment se balader seul, ici, quand, à tout bout de champ, de coin, de porte dérobée, ils vous aboient à la figure en se démenant comme des diables? Ils veulent s’amuser, ils ont faim, d’accord. N’empêche… J'ai du pain sur la planche et ce ne sera pas une partie de plaisir.
À midi, la tante arrive, plus tôt que prévu. Elle restera toute la semaine, nous prêtera main forte.
Signes non pour être complet, non pour conjuguer / mais pour être fidèle à son ‘transitoire’ / Signes pour retrouver le don des langues / la sienne au moins, que, sinon soi, qui la parlera ? H.M.
31 octobre 2006
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