Le plus dur (et de loin), c'est Alex.
Le grand-père et le père ont une vie en touffes: des touffes d'images, des époques coagulées, des récits qui font eux-mêmes les distances et des ruisseaux limpides. Tout est isolé.
Le fils est absent. Caché par son agir médiocre. Il n'est qu'opacité.
Philippe m'a dit: tu aimes le grand-père, tu aimes le père; Alex est rêche.
Le grand-père et le père ont des "chapitres". Alex un "chantier": le collège; la télévision; l'ignorance. Tubes. Dalles. Isolation défectueuse. Pas de linéarité. Des bouts et du copier-coller.
Je reprends à zéro.
La chaîne hi-fi. Ne pas savoir le nom des choses. Rendre à l'univers son harmonie originelle.
Adolescence.
Petite voiture.
Trouver Alex.
Signes non pour être complet, non pour conjuguer / mais pour être fidèle à son ‘transitoire’ / Signes pour retrouver le don des langues / la sienne au moins, que, sinon soi, qui la parlera ? H.M.
28 février 2008
Vers le roman IV
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