En me baladant avec Street View, sur Google Maps, j’ai vu que La P’tite Bougnate, le café où je mange assez régulièrement, n’existait pas encore quand les caméras ont filmé le boulevard. Fraîcheur des murs, beau vert des cadres, je comprends mieux maintenant: j’ai été attiré par le côté tout neuf de tout. À son emplacement se tenait Le Relais de Reims, appellation beaucoup plus conforme à la proximité de la gare de l’Est, laquelle a entraîné la prolifération de restaurants type La Strasbourgeoise, Le Café de l’Est, Au comptoir de l’Est, Les Tramways de l’Est et de noms de rue comme la rue d’Alsace.
Certains résidents du Centre, ici, ont leur bibliothèque iTunes en mode partagé. Judith, que je ne connais pas, y a déposé quelques films. L’autre soir, j’ai regardé Control. Dans la foulée, j’ai téléchargé le best of de Joy Division.
Googlé le nom du chanteur, tombé sur le site d’un fan, qui s’est amusé à faire la liste exhaustive des concerts du groupe, avec dates, lieux, affiches, éventuellement photo de la salle et reproduction du billet d’entrée. Cliqué sur "Canterbury". Surprise: la salle portait un autre nom, mais j’ai reconnu le théâtre où, en 2002 ou 2003 (je ne me souviens plus), j’étais allé voir A View from the Bridge.
Signes non pour être complet, non pour conjuguer / mais pour être fidèle à son ‘transitoire’ / Signes pour retrouver le don des langues / la sienne au moins, que, sinon soi, qui la parlera ? H.M.
26 octobre 2010
Paris carnet de la patience 18
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1 commentaire:
... Voilà. Le fait divers intéresse, mais l’histoire doit ennuyer. Ou alors il ne s’agit pas d’une histoire au sens où je l’entends. Les histoires captivantes ont été trop racontées. Elles n’opposent plus aucune résistance. Elles n’ont donc plus aucune valeur...
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