Il est tard, bientôt minuit. Dans la ville, c’est déjà la Fête de la Musique.
J’irai demain. Ce soir, je reste dans ma cellule – je l’appelle comme ça, vu que j’habite un ancien monastère.
Peut-être, de l’appeler cellule, elle m’incite à plus encore de quant-à-soi, à plus de solitude.
L’autre nuit, après la série des films italiens à l’Accatone de la rue Cujas, j’en ai visionné quelques autres sur YouTube, en petits morceaux de 9 minutes 59 chacun.
Comme la cellule donne sur un jardin, pas de grande rumeur de ville, comme celle qui s’élève de sous les fenêtres de Jerome Charyn – je n’ai jamais été à sa fenêtre, mais je me souviens d’une émission "New York" de Thalassa, sur France 3, qu’avait enregistrée mon cousin.
Décidément, Paris ne fait pas grande métropole.
J’ai téléchargé le dernier Sonic Youth. Je me souviens des nuits siciliennes, humides et moi seul encore, regardant les photos du grand-père, casque sur les oreilles, "Stones" en mode repeat et cheminée dans le dos crépitante.
Signes non pour être complet, non pour conjuguer / mais pour être fidèle à son ‘transitoire’ / Signes pour retrouver le don des langues / la sienne au moins, que, sinon soi, qui la parlera ? H.M.
22 juin 2011
Paris carnet de la patience 28
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1 commentaire:
Simple et doux. Je pense commencer un autre blog ou cinq très bientôt, et je vais certainement considérer ce thème. Gardez-les venir!
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